Insomnies d'automne
Insomnie d'automne
Quand brûlera le vide et les confettis,
la caresse ne suffira aux flammes.
Ma paranoïa frémissant une larme,
inventera sa faim plus qu'à son appétit.
Dans le burlesque de nos devenirs,
les chacals saboteront les yeux des femmes
et les couleurs du bout du ciel, trouveront égal
que leurs chefs-d'oeuvre tanguent et chavirent.
Egarées plus loin qu'à l'habitude,
les félines, reviendront brûler nos désirs.
Le pied crocheté à la plaine, tu verras le pire,
le globe perdra le nord, perdra la sud.
A perte de vue ! Les coins du bout du monde
cracheront quelques ombres chinoises
pour que l'imagerie et le rêve se croisent,
dans le parfait comme dans l'immonde.
Ma folie oubliera de vêtir le coeur
lorsque l'élégance d'une italienne,
déhanchera sa vie jusque dans me gènes
en abîmant les contours de mes poumons d'or.
La bave coulant dans ma barbe épaisse
abritera alors quelques bouquets d'insultes
dont les pétales injecteront le tumulte,
au creux des certitudes de mes déesses.
Enilf