L'Ivresse et le dégueuloir

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L'Ivresse et le dégueuloir

La rage au compte goutte, tu la connais bébé ? Alors vient, vient cracher sur l'horizon, quesqu'on en a à foutre de nos poings liés.

On est là pour vivre à s'en cramer les ailes, non ? ( laisse tes yeux noirs dans mes poches et tes pilules prêt des miennes.)

Aller vient qu'on danse sur les aiguës des cris de nos frères tachés de larmes, vient voyager bébé, d'en haut les bombes pleines d'équations explosent de joie et de chaleur. Et nous les emmerderons tous ces crétins boursouflés de leurs importances, de la tête au pied nous les emmerderons, dans leur bouillon de cultures qui n'assure rien d'autre qu'à gonfler un peu plus l'égocentrisme qui les inonde.

Tu ranges t'as piole à défaut d'organiser ta vie... sacrés toi !

Et ma gueule de clown, tu l'aimes ? ...

( Tu me prends la main et m'entraînes sur un chemin de terre. Le vent se lève sur nos visages et sur ta chevelure. Puis tu court à petit pas et maintenant plus vite et encore plus vite. Le chemin de terre devient une aventure et puisque ta main m'agrippe je n'ai aucun choix, me voilà aventurier et toi ma complice )

Je m'inventerai une cadillac pour planer d'une vie à une autre, d'une plage à une autre plein de joie et d'ivresse. Et avec où sans toi, je serai le roi du monde.

Un jeune ado pendant ce temps là, se claquera la cervelle, un beretta à la main droite et l'autre bras laissant une phrase à réfléchir : « La vie n'est-elle qu'un jeu ? »

Et ces sourires que l'on rencontre à l'improviste au détroit des ruelles, donneront à nos pupilles des éclats sereins, à nos passions un espoir et à l'espoir une passion. Alors rien ne sera plus beau que ces inconnues que l'ont croisent et « ..que l'on aime pendant quelques instants secrets.. ».

Sacré fantasmes qui viennent et qui repartent. N'est il pas ?

Putain de thèse sur la vie, non ? Putain d'angoisses, putain de frissons.

Mais assied toi dont, prend un café et parlons un peu de nous bébé.

Enilf

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